Nos étoiles contraires

Je suis tombée sous le charme de John Green l'année dernière en lisant Le théorème des Katherine. C'était si drôle et si juste que j'ai décidé de lire tout ce qu'il pouvait écrire! Et cette année est sorti Nos étoiles contraires. En voyant tout les bonnes critiques, je ne pouvais pas ne pas le lire! 

Présentation de Nathan:

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.
Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Élu « Meilleur roman 2012 » par le Time Magazine !

Premières pages: L'année de mes dix-sept ans, vers la fin de l'hiver, ma mère a décrété que je faisais une dépression. Tout ça parce que je ne sortais quasiment pas de la maison, que je trainais au lit à longueur de journée, que je relisais le même livre en boucle, que je sautais des repas et que je passais le plus clair de mon immense temps libre à penser à la mort.

Bon autant dire que je partais avec enthousiasme dans ce roman et que souvent dans ces cas-là, les chances d'être déçue sont décuplées. Pourtant dès les premières phrases j'ai accroché! John Green nous parle d'un sujet très sérieux et il a décidé de faire parler une malade du cancer. Ce n'est pas original mais ce qui l'est c'est que cette jeune demoiselle parle de cette maladie avec humour. L'humour est parfois noir, certes, mais on rit dès les premières pages. D'ailleurs, les premières phrases que je vous ai mis ne le montre pas mais c'est très rapidement après celles-ci qu'Hazel nous embarque dans son humour.

Cette jeune fille sait qu'elle va mourir de sa maladie. Elle ne sait pas quand, cela peut être dans 10 ou 20 ans ou bien dans l'heure qui va suivre. Elle se balade avec sa bombonne d'oxygène et comme elle le dit si bien dans les premières pages, elle ne sort pas beaucoup et ne voit pas grand monde. C'est pour cette raison que sa mère la pousse à aller à une cercle de soutien aux cancéreux. Et là elle va rencontrer Augustus. Après ça, elle va passer par toutes sortes de stades psychologiques. Le personnage était englué dans une situation et ne bougeait plus. Plus elle évolue et s'épanouit.

Augustus est un personnage que j'adore. Il m'a fait beaucoup rire. C'est un rayon de soleil. Les personnages secondaires sont très bien construits. C'est ça que j'admire chez John Green, il fait peu de personnages mais il les écrits très bien. Dans les romans ado, les personnages ne sont pas tous aussi bien aboutis que les personnages de cet auteur.

L'histoire dans son ensemble est très bonne. Il y a beaucoup d'humour, beaucoup d'émotions sans jamais tombé dans le larmoyant. J'ai pleuré une fois bien sûr! Je suis une sensible! Mais si c'était larmoyant je n'aurais pas pleurer ça m'aurait agacé. Là c'était juste émouvant.

Des questions se posent pendant cette lecture. Qu'est-ce que réellement le cancer? Comment les gens perçoivent les malades du cancer? J'aime réfléchir quand je lis! Et ici on réfléchit en se divertissant!

Il n'y a pas de longueurs (comme j'en ai trouvé dans Qui es-tu Alaska?), c'est dynamique. Finalement, John Green nous raconte une histoire pas très originale. On a vu ça des centaines de fois et malheureusement beaucoup de gens ont connu ce cas dans leur vie. Mais il la raconte bien. C'est réaliste, sans incohérences. C'est très juste et touchant. C'est un livre que je conseillerai forcément, même à des personnes qui ont perdu de la famille ou des amis à cause du cancer.

Nos étoiles contraires,
John Green,
Nathan, 2013