lundi 24 décembre 2012

La Dernière lame


          Voici un joli livre que j'ai reçu grâce aux partenariats Livraddict, envoyé gentiment par les éditions du Pré aux clercs! La quatrième de couverture me disait bien et il faut dire que cette couverture est bien alléchante!!
 
          Comme je ne sais pas comment présenter cette histoire, je vous mets le résumé de l'éditeur :
 
          Un monde qui ressemble à notre Renaissance, menacé par la montée des océans grouillant de créatures maléfiques, où règnent la violence, la famine et la misère. L'Eglise des Cendres prospère sur tout ce désespoir, menée par la mystérieuse Marie aux yeux verts. Dans une des dernières villes émergées, Joad tente d'apaiser les souffrances et se prépare à affronter l'Armée des Cendres. Joad et Marie vont s'engager dans une course dont l'enjeu n'est rien de moins que le sort du monde.
 
          Alors alors alors... que dire? Déjà, la couverture est super jolie! Cette belle rousse avec cette phrase en dessous "Elle est belle, courageuse, respectée. C'est sa malédiction.". Personnellement je pense que c'est Marie. Mais Marie a les cheveux noirs et le visage défiguré. Donc ce n'est pas cette fille sur la couverture... Et non plus celle de la phrase... Cela m'a beaucoup perturbé! Je préfère qu'il n'y ait rien sur la couverture plutôt qu'une image qui ne correspond pas au livre! Il y a bien une rousse dans le livre qui pourrait à la limite collé... Mais elle n'apparaît pas avant la troisième partie du livre.
 
          L'histoire est intéressante. Il y a beaucoup de bonnes idées. Mais il y a un gros gros soucis : rien n'est suffisamment développé. J'ai terminé le livre en me posant beaucoup de question. Il y a des choses qui ne sont pas expliquées et ça me gène beaucoup. Si c'était un premier tome, je ne dis pas, mais c'est un tome unique. Terminer une histoire de fantasy sans réponses c'est agaçant. Ou alors je n'ai pas compris l'histoire...
 
          Je n'ai rien à redire de l'écriture. C'est fluide, ça se lit bien. Il y a eu des passages où je ne pouvais pas lâcher le livre. Dans la première partie du roman, il y a une bataille. Malgré le fait qu'elle ne soit pas assez développée à mon goût, j'ai beaucoup aimé la façon de la traiter. Ce sont des petits bouts de points de vue des uns et des autres. C'est dynamique, ça montre bien qu'un champ de bataille n'est pas fait de ralentis mais au contraire que tout se passe si vite. Il faut avoir du réflexe, ne pas se laisser vaincre par la fatigue. C'est un passage que j'ai trouvé bien intéressant.
 
           Le prologue et les premiers chapitres sont censés poser les bases du problème, qui sera développé par la suite. Or, on nous dit plusieurs petites choses mais tout n'est pas développé par la suite ! On sait ce que deviendra Julian par la suite mais j'aurais aimé en savoir davantage sur le docteur Sforza. C'est quand même lui qui lance l'histoire et finalement on ne sait rien de lui.
 
          Marie est un personnage très intéressant. Elle se bat pour une cause qu'elle croit juste. Elle passe par beaucoup d'épreuves. Au cours de l'histoire il se passe une chose que je n'ai pas compris. Je n'ai pas envie de vous en parler au cas où vous désirez le lire. Mais ce qui lui arrive est bizarre. On comprend pas ce que c'est, on en a jamais entendu parler avant, c'est totalement incompréhensible. Plus tard j'ai compris que c'était la mise en place de la prophétie ou je ne sais quoi. Mais si le lecteur ne connait pas cette prophétie, comment faire pour le faire entrer dans l'histoire? Et d'ailleurs c'est trop brutal ce qui lui arrive. D'un coup comme ça, l'histoire prend un autre tournant. Cela donne une impression d'histoire décousue et brouillonne.
 
          Joad est sympathique. Mais il a un problème. A la fin, il parle de l'amour de sa vie alors que quelques dizaines de pages avant il dit qu'il est sûr qu'il n'est pas tomber amoureux d'elle. C'est trop bizarre. Ces sentiments ne sont pas expliqués et je me demande toujours qu'est ce qui a fait dans l'histoire pour que cette fille devienne d'un coup l'amour de sa vie.
 
          La relation entre Marie et Joad m'avait paru intéressante à leur première rencontre. C'était ambigu, ami ou ennemi?  Mais ça s'est vite essouflé... C'est trop dommage! L'auteur aurait pu faire quelque chose de bien avec eux!
 
          Et les façonneurs, c'est toujours un mystère pour moi. Je n'ai rien compris!
 
          Bref, vous l'aurez deviné, j'ai été bien déçue. Pourtant l'histoire avait du potenciel!
 
La dernière lame,
Estelle Faye,
Le pré au clercs, 2012 (Pandore)
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire