Pour commencer cette nouvelle année, voici une chronique sur une dystopie que je viens de lire.
L’histoire se déroule dans le Portland du futur, dans une société américaine qui a trouvé le moyen d’éviter le chaos humain. A l’âge de 18 ans, tous les citoyens américains se font opérer du cerveau pour bannir la douleur. Les gens se retrouvent sans pouvoir aimer personne. Après le lycée, chacun se voit attribuer un ou une partenaire qui sera l’époux ou l’épouse de toute la vie. De la même façon, les autorités décident aussi de la future profession de chaque personne. Bref, c’est dans cette société qu’évolue Lena. C’est une jeune fille qui va sur ses 18 ans et qui attend son protocole (l’opération visant à la « sauver » des passions) avec impatience. Toute sa vie, on lui a appris que la deliria, c’est-à-dire la maladie d’amour, est la pire chose qui puisse arriver à un être humain. C’est une maladie mortelle qui détruit l’esprit humain et ne peut être radiée à vie que grâce à cette intervention chirurgicale qui est pratiquée à l’âge de 18 ans. La certitude de Lena va être remise en question après la rencontre d’Alex.
Pour tout vous dire, j’ai pris ce livre avec un a priori, je me suis dis : encore un livre pour ado en mal d’amour totalement inintéressant. Mais bon, je l’ai pris aussi parce que la couverture me plaisait bien ! Et le résultat est que j’ai vraiment apprécié ce livre. Le début me paraissait long mais ce n’est pas un roman d’action. Et au fur et à mesure de ma lecture j’ai été happée par l’intrigue et j’ai eu du mal à me séparer du livre ! Ce qui est intéressant c’est de voir comment une jeune fille conditionnée depuis toute petite et contente de son état arrive à sortir de l’influence de cette société oppressive.
Hana, la meilleure amie a vraiment du charisme et je regrette qu’elle ne soit pas plus développée que ça.
La fin est géniale ! Elle n’est pas originale, ni surprenante. Mais j’ai refermé ce livre en disant : wouaaa.
Ce roman va avoir une suite je crois. Je pense que je vais la lire avec beaucoup d’attention. Il y a matière à faire une suite très sympathique et divertissante. Bon ce roman n’est pas non plus un chef d’œuvre, mais j’ai aimé le lire et je pense qu’il peut plaire à pas mal de monde.
Delirium,
Lauren Oliver,
Hachette, 2011
(Collection Black Moon)
J'ai beaucoup aimé aussi et je te confirme, il y a bien un second tome. Je vois mal l'auteur laisser tomber la série après une fin pareille, ça serait inadmissible :P et il paraît que la fin du second opus est pire...
RépondreSupprimerMerci! J'avais écris cet article sur l'autre blog et là je suis en train de lire le deuxième! :) C'est vrai que terminer une histoire sur la fin du tome 1 serait bizarre!
SupprimerJe verrais bien pour le second!
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