Oumpapoose cherche la bagarre

Aujourd'hui, je vous présente un petit album qui me fait beaucoup rire. Je le trouve très mignon et très drôle.

Voici l'histoire du petit indien Oumpapoose qui se lève un matin avec une grande envie de bagarre! Il va donc voir divers personnages (les grands frères, Billy le cowboy, l'ours, ...) mais personne ne veut se bagarrer avec lui. Personne? Regarde derrière toi petit indien! 

Ce qui me plait dans ce livre, c'est tout d'abord les illustrations. J'aime tellement l'air renfrogné des deux enfants! Les couleurs sont douces, le trait tout simple au crayon (je crois). C'est mignon et drôle! Je craque vraiment pour ces deux petits personnages et surtout la petite sœur. 

J'aime aussi beaucoup le fait qu'Oumpapoose ne veut pas se battre avec sa sœur car elle est une fille. C'est vrai que c'est dans l'imaginaire des enfants (et des parents) de ne pas taper une fille. Et pourtant, il verra que sa sœur se défend très très bien! Donc à bas les clichés! 

 

Ici, la bagarre n'est pas montrée comme quelque chose de négatif. C'est un jeu d'enfant et un moyen de se défouler. Je pense que beaucoup d'enfants peuvent se reconnaitre en Oumpapoose. Ce petit garçon a vraiment besoin de se défouler, mais il ne peut pas le faire seul. Il a besoin d'un compagnon de jeu. 

C'est aussi un livre qui explique que quelques fois, la chose qu'on cherche est sous nos yeux. Si un enfant veut jouer avec son super copain ou sa super copine, mais que celui/celle-ci n'est pas disponible, il faut penser que son petit frère ou sa petite sœur est là et attend peut-être le moment où on lui demandera de participer au jeu. 

Et en plus de tout ça, l'histoire se passe au Far West et nous retrouvons beaucoup de choses emblématiques de cette époque, et même une référence à un autre livre des mêmes auteurs-illustrateurs: Billy le môme. Ces références trouveront des échos chez les adultes!

Bref, c'est un petit album drôle, doux et trop mignon! Vous verrez la fin, c'est vraiment chouette! 

Oumpapoose cherche la bagarre,

Françoise de Guibert au texte et Ronan Badel aux illustrations

Thierry Magnier, 2013