Voici un livre que j'ai pris un peu par hasard sur l'étagère. Bon j'en avais entendu du bien de la part de collègues, ce qui m'a décidé à prendre celui-ci plutôt qu'un autre. Mais je suis partie sur ce roman sans rien connaitre de l'histoire.
Mik a 10 ans (je crois) et il vit dans sa banlieue de Stokholm avec son grand frère Tony et leur père alcoolique. Autant dire que les deux frères se débrouillent tout seuls. Mais un jour, les services sociaux décident de s'en mêler. Et Mik va devoir changer d'environnement. Je n'ai pas envie d'en raconter plus car c'est chouette de tout découvrir par soi-même!
Ce n'est pas une histoire extraordinaire. Il existe beaucoup de romans sur ce sujet. Celui-ci m'a plu. Le récit est raconté du point de vue de Mik et donc on rentre dans un récit à la fois naïf et dur. Le garçon a 10 ans, il a vécu des misères et il oscille entre la maturité qu'a apporté sa vie difficile et son innocence d'enfant. C'est pourtant un roman à la 3ème personne.
Dans ce livre, l'administration des services sociaux est donc racontée du point de vue de l'enfant. Et là, on voit à quel point leurs décisions peuvent être idiotes! Le bonheur de l'enfant est dicté dans leurs papiers. Les assistants sociaux devraient lever les yeux de leurs lois pour regarder et écouter les enfants, ça éviterait de gros soucis.
Il y a beaucoup de sensibilité dans ce roman. Ce petit garçon cherche juste la liberté et le bonheur. Le fait que ça se déroule en Suède change un peu de l'environnement français qu'on connait. On y voit le côté positif et négatif de vivre en campagne reculée dans ce pays.
Les personnages sont attachants, ou totalement affligeants pour certains. La fin est assez convenue mais elle se termine comme il faut.
Je me suis demandée si le roman ne reprenait pas un peu la vie de l'auteur puisqu'il a donné son prénom au personnage. De plus, Mik vit dans la banlieue de Stokholm tout comme l'auteur. Mais je suppose que ce sont les seules ressemblances.
Le dragon de glace,
Mikael Engström,
La joie de lire, 2010 (Encrage)
Il y a beaucoup de sensibilité dans ce roman. Ce petit garçon cherche juste la liberté et le bonheur. Le fait que ça se déroule en Suède change un peu de l'environnement français qu'on connait. On y voit le côté positif et négatif de vivre en campagne reculée dans ce pays.
Les personnages sont attachants, ou totalement affligeants pour certains. La fin est assez convenue mais elle se termine comme il faut.
Je me suis demandée si le roman ne reprenait pas un peu la vie de l'auteur puisqu'il a donné son prénom au personnage. De plus, Mik vit dans la banlieue de Stokholm tout comme l'auteur. Mais je suppose que ce sont les seules ressemblances.
Le dragon de glace,
Mikael Engström,
La joie de lire, 2010 (Encrage)
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