L’auteur m’avait convaincu de lire son dernier roman lors de son passage dans la Grande Librairie (sur france 5 le jeudi soir), lors duquel il présentait ce petit polar.
Johann Friedrich von Allmen est un gentleman très élégant. Mais c’est aussi un homme très fauché. Il passe son temps à essayer de trouver de l’argent pour rembourser une dette (et pour vivre accessoirement). Il vit donc au jour le jour accompagné de son valet qui aime tellement son patron, qu’il travaille pour lui gratuitement (ou presque). Un jour, Allmen se trouve dans une maison somptueuse et se trouve à voler un objet d’art. Allmen va alors s’attirer tous les ennuis possibles et imaginables.
J’avais vraiment hate de lire ce roman dans lequel le personnage principal était comparé à Arsène Lupin. A la fin de la lecture j’ai été déçue. L’intrigue est simple, rapide. J’aime la complexité dans les polars. J’aime ne rien comprendre jusqu’à la fin. Là c’est un peu fade et une histoire de surface.
Par contre, les personnages sont très intéressants. Allmen est un homme qui regarde tous les autres de haut. Il est meilleur que les autres. Et c’est à cause de ce défaut qu’il s’attire tous les ennuis. C’est drôle, il est vraiment antipathique mais je ne pouvais pas m’empêcher de l’aimer. C’est un peu comme pour le docteur House. Attention ce ne sont pas les mêmes personnages! Mais c’est un personnage méchant qui plait. Et d’ailleurs il cache ce côté antipathique, contrairement à Grégory House. C’est un comédien. Enfin je l’ai adoré! Son acolyte Carlos est aussi intéressant. Ce duo me fait penser à Don Quichotte et Sancho Panza, Allmen étant un Don Quichotte pas du tout raisonnable.
Je pense que c’est le début d’une série de romans avec ces deux personnages, et je pense lire le prochain pour retrouver Allmen et Carlos qui sont vraiment géniaux.
Allmen et les libellules,
Martin Suter,
Ed. Christian Bourgeois, 2011
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