L'apprenti assassin

          Depuis le lycée, j’ai envie de lire cette série ! Mais avec les études de Lettres, j’avais bien d’autres choses à lire que de la fantasy, malheureusement. Me voici donc il y a quelques temps en train de l’emprunter à la médiathèque.

           C’est l’histoire de Fitz. On l’appelle Fitz mais il n’a pas de prénom. C’est le fils du prince Chevalerie et d’une femme du commun. Un jour, son grand-père l’amène aux soldats du roi Subtil, père de Chevalerie, pour s’en débarrasser. Fitz arrive donc à la cour du roi, qui décide de faire de lui un assassin secret. Commence donc son initiation et la dure vie d’être de moitié de sang royal.

          C’est le premier tome d’une longue série de 13 tomes. En le prenant, je me suis demandée dans quoi je m’embarquais, une si longue série alors que j’ai trop livres à lire… Mais j’ai rapidement été happée par l’écriture de Robin Hobb.

          L’histoire est passionnante. C’est original car le héros est un apprenti tueur. Comment aimer un héros dont le métier est de tuer pour son roi ? Et ben là ça marche ! Et on l’aime ce petit Fitz ! De plus, toute l’histoire autours de sa bâtardise est intéressante. Cela prend une dimension politique dans le roman. C’est le fils bâtard d’un prince qui doit devenir roi. Que cela implique-t-il ? Comment considérer ce garçon ? Avec l’honneur d’un prince ou pas ? Et à côté de ça, Fitz est un petit garçon, qui grandit au cours du roman certes, mais qui se demande ce qu’il est, ce qu’il veut être et ce que les autres attendent de lui. Il y a la petite histoire, celle du petit garçon qui est parfois invisible et d’autres fois montré du doigt ; et il y a la grande histoire, celle de son pays attaqué par des pirates rouges, celle des intrigues politiques à savoir qui sera le prochain roi entre les trois fils du monarque actuel. Tout cela se lie, se délie avec une prouesse remarquable. Robin Hobb est très réputée dans le monde de la fantasy et sa renommée n’est pas déméritée.

L’assassin royal : L’apprenti assassin (tome 1),

Robin Hobb,

Pygmalion, 1998