Voici ma 3ème lecture pour le Code Léa!
Maïa vit dans une ville qui est mise en quarantaine par les Etats-Unis depuis une centaine d'années. Cette ville est entourée d'un désert, lui-même entouré d'une clôture électrifiée. Mais Maïa, qui a réussi à entrer dans l'armée pour suivre les traces de son défunt père, rêve de liberté. Mais lorsque son mentor Dimitri est arrêté pour Haute Trahison et condamné à la peine capitale, elle décide de tout faire pour les sortir de cette immense prison.
Premières phrases:
-- Arrête de maltraiter ta tisane, je vais finir par croire que tu es stressée.
Maïa retira sa cuillère de l'infusion de pissenlit qu'elle touillait depuis cinq minutes sans s'en rendre compte. Dimitri Bielinski, son mentor, la contemplait avec des yeux rieurs.
-- Toi, tu ferais bien de l'être un peu plus, répliqua-t-elle.
-- Je ne peux pas être stressé en ta présence. Tu es si mignonne dans ton uniforme réglementaire.
-- Lieutenant-colonel Bielinski, vous êtes un vieux pervers, soupira Maïa en pointant le bout de sa cuillère vers lui.
J'avais vu ce livre passer mais il n'avait pas attiré mon attention plus que ça. Encore une dystopie pour adolescent, il y en a tellement! Et puis, ce livre apparait dans la sélection du Code Léa! Cela veut dire qu'il a plus d'intérêt que prévu... Je me suis donc mise à le lire pour le découvrir à mon tour.
Je suis très contente d'avoir eu l'occasion de lire ce livre, que je n'aurais jamais lu sans le Code Léa, parce que j'ai adoré!
Je trouve l'histoire assez banale pour une dystopie. En même temps, la définition de ce genre réduit le champ des possibilités. Néanmoins, je ne me suis jamais ennuyée! J'ai tourné les pages avec passion et envie en ne m'arrêtant que parce que j'y étais obligée. C'était vraiment passionnant.
La force de ce roman est dans ses personnages.
Il y a d'abord Maïa qui est dans l'armée, mais un peu rebelle sur les bords. En même temps, c'est normal son mentor l'est aussi. Elle n'hésite pas à prendre des risques pour faire ses recherches interdites, utilisant tout un tas de stratagèmes. Elle n'a pas froid aux yeux car elle est envoyé en mission dans le ghetto, ce quartier très dangereux. C'est vrai que cette description peut ressembler au profil d'autres héroïnes de dystopie et pourtant elle a un truc qui la différencie, sans que je sache lequel... J'ai aimé l'évolution de sa mentalité aussi. Dans cette société il y a les lazuli qui sont en marge de la société. Ils sont moins bien traités que des animaux. Donc Maïa est dégoûtée par ces hommes aux cheveux bleus (oui oui ils ont les cheveux bleus!!!), puisqu'on lui a appris qu'ils ne servaient rien à la société, qu'ils étaient des déchets humains, bla bla bla... Et puis, pour les besoins de sa mission, elle va en rencontrer un et elle va devoir le côtoyer et lui parler comme à un humain. Et sa vision va bien évidemment changer au fil des pages...
Parlons du Lazul maintenant! Normalement, ils n'ont pas de nom. Mais lui, il s'en est donné un, parce qu'il n'y a pas de raison pour qu'il n'en ait pas, n'est-ce pas? Il s'appelle donc Nathanaël (J'adore ce prénom, c'est celui d'un personnage de Gossip girl qui est très beau, mais ça on s'en fiche...). Il est malade et mourant, puisque c'est le destin des lazuli. Il est donc assez faible physiquement mais il est d'une force mentale exceptionnelle. Je l'ai adoré, c'est un personnage solaire. Il est positif et joyeux. C'est sans doute mon personnage préféré.
Il y a aussi Zéphyr (comme dans Babar). C'est un personnage un peu paradoxal car il y a beaucoup de noirceur dans son caractère et son attitude et pourtant il peut être d'une douceur étonnante. Il est très intéressant mais pas assez développé à mon avis. J'aurais vraiment aimé le connaitre un peu plus. Mais l'auteur met l'accent sur l'action plutôt que sur l'histoire personnelle des personnages. C'est normal, c'est une dystopie et l'action se passe dans un temps assez restreint (environ 1 mois) et dans un lieu clos. Il ne faut pas retarder l'action avec des pages et des pages sur le passé des personnages. Mais bon, il m'a tapé dans l’œil ce mystérieux Zéphyr!
L'action est bien présente. L'auteur sait jongler entre les scènes d'action et les blablas sur les découvertes. C'est très bien dosé et le roman n'en est que plus fluide. J'ai vraiment trouvé ce livre passionnant et je le recommande évidemment!
Ma note pour le Code Léa est de 4 étoiles sur 5! (La meilleure note de mes 3 lectures de la sélection!)
L'enfant papillon,
Gabrielle Massat
Hachette, 2015
Je suis très contente d'avoir eu l'occasion de lire ce livre, que je n'aurais jamais lu sans le Code Léa, parce que j'ai adoré!
Je trouve l'histoire assez banale pour une dystopie. En même temps, la définition de ce genre réduit le champ des possibilités. Néanmoins, je ne me suis jamais ennuyée! J'ai tourné les pages avec passion et envie en ne m'arrêtant que parce que j'y étais obligée. C'était vraiment passionnant.
La force de ce roman est dans ses personnages.
Il y a d'abord Maïa qui est dans l'armée, mais un peu rebelle sur les bords. En même temps, c'est normal son mentor l'est aussi. Elle n'hésite pas à prendre des risques pour faire ses recherches interdites, utilisant tout un tas de stratagèmes. Elle n'a pas froid aux yeux car elle est envoyé en mission dans le ghetto, ce quartier très dangereux. C'est vrai que cette description peut ressembler au profil d'autres héroïnes de dystopie et pourtant elle a un truc qui la différencie, sans que je sache lequel... J'ai aimé l'évolution de sa mentalité aussi. Dans cette société il y a les lazuli qui sont en marge de la société. Ils sont moins bien traités que des animaux. Donc Maïa est dégoûtée par ces hommes aux cheveux bleus (oui oui ils ont les cheveux bleus!!!), puisqu'on lui a appris qu'ils ne servaient rien à la société, qu'ils étaient des déchets humains, bla bla bla... Et puis, pour les besoins de sa mission, elle va en rencontrer un et elle va devoir le côtoyer et lui parler comme à un humain. Et sa vision va bien évidemment changer au fil des pages...
Parlons du Lazul maintenant! Normalement, ils n'ont pas de nom. Mais lui, il s'en est donné un, parce qu'il n'y a pas de raison pour qu'il n'en ait pas, n'est-ce pas? Il s'appelle donc Nathanaël (J'adore ce prénom, c'est celui d'un personnage de Gossip girl qui est très beau, mais ça on s'en fiche...). Il est malade et mourant, puisque c'est le destin des lazuli. Il est donc assez faible physiquement mais il est d'une force mentale exceptionnelle. Je l'ai adoré, c'est un personnage solaire. Il est positif et joyeux. C'est sans doute mon personnage préféré.
Il y a aussi Zéphyr (comme dans Babar). C'est un personnage un peu paradoxal car il y a beaucoup de noirceur dans son caractère et son attitude et pourtant il peut être d'une douceur étonnante. Il est très intéressant mais pas assez développé à mon avis. J'aurais vraiment aimé le connaitre un peu plus. Mais l'auteur met l'accent sur l'action plutôt que sur l'histoire personnelle des personnages. C'est normal, c'est une dystopie et l'action se passe dans un temps assez restreint (environ 1 mois) et dans un lieu clos. Il ne faut pas retarder l'action avec des pages et des pages sur le passé des personnages. Mais bon, il m'a tapé dans l’œil ce mystérieux Zéphyr!
L'action est bien présente. L'auteur sait jongler entre les scènes d'action et les blablas sur les découvertes. C'est très bien dosé et le roman n'en est que plus fluide. J'ai vraiment trouvé ce livre passionnant et je le recommande évidemment!
Ma note pour le Code Léa est de 4 étoiles sur 5! (La meilleure note de mes 3 lectures de la sélection!)
L'enfant papillon,
Gabrielle Massat
Hachette, 2015
83. Des Tours
Cooool! Merci pour la critique ;)
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