mardi 21 avril 2015

Arlequin ou les oreilles de Venise


J'aime particulièrement cet album. J'ai été accrochée par les images au départ. Les illustrations sont vraiment magnifiques, les couleurs claires, douces et les lignes tout en rondeurs. J'avais l'impression de voir bouger les personnages comme dans un dessin animé. Mayalen Goust est une magicienne. Enfin, c'est un peu normal quand on regarde de quoi parle le livre!

Arlequin est un accordeur à Venise. Il n'est d'ailleurs pas un simple accordeur, il est le meilleur. Et ce talent, il le doit à ses grandes oreilles. Un jour, un riche homme fait appel à lui, non pas pour accorder un beau clavecin ou un grand piano à queue, mais pour sa jolie fille qui ne dit jamais un mot.

Je lis cet album aux 8-11 ans car l'histoire est trop longue pour tenir en haleine un public plus jeune (mais c'est possible de le lire à des plus jeunes en petit comité). Cette histoire permet de discuter de l'art. Arlequin est un accordeur et dans ce livre, nous avons tout un vocabulaire autours de la musique, que ce soit "clavecin" ou " diapason".


De plus, la jeune fille muette peint. Et ce que découvre Arlequin est qu'elle ne parle peut-être pas avec sa voix, mais sa peinture parle pour elle. Nous y trouvons un beau discours sur ce qu'une œuvre dit, ce qu'elle peut provoquer comme sensation.
Et puis, cette histoire se déroule à Venise! Elle me donne des envies de voyage, de balade en gondole et de promenade dans cette cité si particulière.

Arlequin ou les oreilles de Venise
Hubert Ben Kemoun (texte) et Mayalen Goust (illustrations)
Flammarion, 2012

2 commentaires:

  1. Les illustrations sont vraiment très jolies, à la fois douces et vives, j'ai très envie de découvrir cette petite chose! :)

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