Les anges mordent aussi

Encore un roman pour le challenge 1an /1genre en Urban fantasy ! Cette fois-ci, je rencontre Felicity Atcock !

 

Depuis qu'elle s'est fait mordre par un vampire, tout va mal pour Felicity Atcock. Elle attire toute sortes de créatures surnaturelles. S'ajoute à cela un mordeur en série qui crée des jeunes vampires en les abandonnant ensuite et Felicity se retrouve, malgré elle, embarquée dans l'enquête du séduisant inspecteur. 

 

Premières phrases : J’ai pour habitude de dire que dans la vie, il y a deux genres de personnes : les gentils et les méchants.

Moi, par exemple, je suis une gentille dans la catégorie des bonnes poires.

 

C’est une lecture qui me faisait beaucoup envie car j’ai lu beaucoup de bonnes choses sur cette série. Et pour une fois que je ne pars pas avec un apriori négatif sur un livre d’Urban fantasy, c’est important de le noter. En fait, j’aimais bien la couverture et la typographie du titre, cela fait très frais et dynamique. Et c’est ce qu’est le texte.

 

Le récit nous est narré du point de vue de Felicity, cette jeune femme qui ne rêve que d’une vie bien tranquille. Elle est marrante d’ailleurs cette héroïne. Elle est ce qu’on appelle une bonne poire, comme elle le dit dès les premières phrases. Mais dans sa tête elle n’en pense pas moins. Les décalages pensées/actions donnent des situations et des répliques bien drôles. Pourtant, au départ, je trouvais justement l’humour assez lourd. Mais j’ai réussi à m’y habituer (ou alors il a évolué au fil du roman) et j’ai bien rigolé. J’ai adoré sa façon de décrire les situations. Elle a un regard totalement innocent sur les phénomènes fantastiques qui peuvent se dérouler sous ses yeux et ça donne des comparaisons assez drôles.

 

Félicity, donc, rêve d’une vie tranquille et c’est exactement le contraire qu’elle va récolter. Elle vit les situations un peu malgré elle, car tout se passe plus vite qu’elle ne le pense. De plus, avec son instinct de bonne poire, elle arrive à se mettre dans des situations pas possibles. Je dois avouer que parfois, j’ai trouvé ça un peu excessif. Elle arrive à se mettre dans des situations telles que je me suis demandée si elle n’était pas totalement idiote ! Ça m’a un peu agacée. Je pense que certaines situations étaient plus des gags qui n’étaient pas amenés de façon originale.

 

Oui, il y a pas mal de clichés dans cette histoire. Certains m’ont un peu dérangé comme je le disais plus haut, d’autres pas du tout. En fait, il ne faut pas prendre au sérieux tout ce qui se trouve dans ce livre, c’est aussi une grande comédie et le but est de se divertir. Franchement, je ne vais pas reprocher les lieux communs à une comédie romantique américaine quand j’en regarde une ! C’est le genre qui veut ça. Et ici, j’ai l’impression que ce roman se prête à cela.

 

Les personnages secondaires m’ont plu. Assez ambigus et mystérieux pour certains, très sympathiques et attachants pour d’autres. Ils sont très bien travaillés. Une petite réserve pour le grand méchant de l’histoire que je trouve un peu absent. Peut-être une ou deux scènes en plus pour le connaitre davantage ne m’auraient pas déplu.

Ce roman est également truffé de phéromones! C'est fou, on dirait que les personnages ne pensent qu'à se déshabiller! Une vraie obsession! Alors, personnellement, j'ai trouvé que c'était vraiment trop. Je veux bien que ce sujet soit important car les êtres surnaturels sont attirants (le plus souvent, on trouve des exceptions comme les démons), et que cette attirance soit un effet physique presque hypnotisant. Mais l'histoire ne tient pas que sur ça quand même!

En tout cas j'ai bien aimé cette lecture! Je lirai le deuxième tome, en espérant que les personnages ne se déshabillent pas trop et se concentre sur les véritables problèmes. J'espère retrouver l'humour et le côté pétillant qui fait très chick lit!

Felicity Atcock, tome 1: Les anges mordent aussi,
Sophie Jomain
Rebelle, 2011 (Lipstick)